Sourate Al Balad (La cité)

J’en jure par cette cité,1

où il t’est licite (de combattre tes ennemis) !

Par le primogéniteur1 et ce qu’il a engendré !

Nous avons certes créé l’homme livré à l’adversité.

S’imagine-t-il que personne ne pourra rien contre lui ?

« J’ai prodigué, dit-il, une énorme fortune. »

Croit-il donc que personne ne l’a vu ?

Ne lui avons-Nous pas donné deux yeux,

une langue et deux lèvres ?

Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ?

Or, il n’a pas osé affronter la voie pentue.1

Et qui te fera jamais savoir ce qu’est la voie pentue ?

C’est affranchir un esclave,

ou donner à manger, en un jour de disette,

à un orphelin de la proche famille,

ou à un pauvre hère qui couche à même la terre.

(C’est aussi être de) ceux qui croient, se recommandent mutuellement la patience, et se recommandent mutuellement la commisération.

Ceux-là sont les gens de la dextre.

Quant à ceux qui ont nié Nos Signes, ce sont les gens de la senestre.

Sur eux (de toutes parts) se refermera le Feu (de la Géhenne).